Après la fondatrice d'un magazine en ligne, la rédactrice en chef de Paulette magazine, et une photographe... Place à un métier d'exception : Bijoutier Joaillier !
Aujourd'hui, Camille Gérard nous présente sa marque de bijoux fabriqués à la main "Pulp Jewels", ainsi que son amour pour le Papier.
Papier qui recueille toujours les croquis de ses futures créations...
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots : qui êtes-vous, que faites-vous, quel est votre dernier projet en cours ?
Je m'appelle Camille Gérard, j'ai 29 ans, je suis bijoutière joaillière, passionnée de vélo et de musique! J'ai eu mon diplôme de bijouterie à l'école Boulle à Paris, avant de travailler chez Cartier, puis chez des sous traitants de marques tels que Vuitton, Van Cleef ou Chanel pour lancer ma marque en 2010: Pulp Jewels. Je fabrique surtout des bijoux en argent et de la joaillerie sur mesure. Mon dernier projet est une bague en argent, inspirée d'une alliance turque, ... elle est un véritable casse tête a remettre en place si on l'enlève!
Raconte-nous ta journée-type ?
Le matin, je travaille à la maison, je traite les mails, je fais les papiers en buvant des litres de thé. Je pars ensuite chez mes fournisseurs (métal, pierres, outillage...) et je vais à l'atelier boutique ( le 52 ) où je reste jusqu’à environ 19h. La majeure partie de l’après midi est dédiée à la fabrication, mais aussi à l’accueil des clients de passage et des rendez-vous. Le soir je fais souvent quelques croquis de mes futures créations.
Quelle est votre histoire d'amour avec le papier, l'écriture, les carnets?
J'ai vraiment beaucoup de carnets! J'en ai pour tous les jours qui me servent de pense-bêtes, des carnets de croquis pour les bijoux, des carnets de tendances où je fais surtout des collages, des carnets de voyages avec des croquis, récits, et des carnets de recettes de cuisine. Je pense que mon amour des carnets me vient de ma grand mère qui avait pour habitude d’écrire sa journée chaque soir dans des carnets, ces carnets sont devenus des vrais romans pour notre famille!Quel est votre dernier acte de résistance contre le tout digital?
Mon dernier acte de résistance a été de créer une marque de bijoux entièrement fabriqués à la main avec des techniques traditionnelles à l'heure où beaucoup utilisent l'impression 3D et la découpe laser. Cela me permet de rester libre dans mes créations, de faire des pièces uniques et de faire perdurer un savoir-faire qui se perd de plus en plus. Je reste positive malgré les difficultés du travail à la main, surtout pour produire rapidement. Je pense qu'avec de la patience et de la technique, on peut fabriquer n'importe quoi et j'ai l’impression que de plus en plus de gens apprécient d'avoir des pièces fabriquées artisanalement.
VOUS AIMEREZ AUSSI