(Parce qu’avant de crapoter un gros cigare les jambes croisées sur son bureau, l’entrepreneur doit donner un peu de sa personne.)
Créer une marque de papeterie et développer une activité de personnalisation de carnets pour les entreprises suppose d’avoir une logistique bien huilée, depuis le service commercial, à la livraison finale en passant par les ateliers de fabrication et les transporteurs. Surtout quand on propose de personnaliser des séries de 20…à 20 000 carnets.
Alors que se passe t’il quand un grain de sable enraye cette mécanique et que le staff d’une jeune société en formation se résume à un salarié + un dirigeant ?
Imaginez. Un beau client attend ses beaux carnets pour un bel événement à Paris demain. Mais ceux-ci sont coincés dans les ateliers à Barcelone, transporteur aux abonnés absents.
Ni une ni deux, Nicolas le lyonnais saute dans un RhôneExpress (il rate bien entendu la première navette à quelques secondes près) puis dans un EasyJet qui met finalement 3h à partir à cause d’une grève. Arrivé en terre espagnole, il tente de louer une voiture mais réalise qu’il s’est fait voler son permis. Un de ses collaborateurs ibérique peut louer la voiture à sa place, mais après le match du Barça, parce qu’il y a des priorités dans la vie ! C’est à l’heure des tapas en terrasse quand le soleil se couche sur las Ramblas qu’il entasse enfin sa précieuse cargaison de Papier dans le coffre de la voiture de location. Il ne reste plus qu’à parcourir les 1 044km qui séparent la capitale catalogne à la ville des Lumières. C’est au point du jour, le D-Day, qu’il remonte le périphérique direction Paris. Mais là, le sort s’acharne encore. C’est le coup de la panne. La voiture soupire. Et le dirigeant, réputé pour son optimisme à toute épreuve, soupire aussi. Que l’on se rassure, les 5 000 carnets seront quand même livrés à l’heure et en Autolib'
La loose du dirigeant prendra fin aux jardins du Luxembourg, où ce dernier s’octroiera une jolie sieste, clope au bec, affalé dans un fauteuil Fermob, les jambes croisées sur la margelle du bassin. Enfin serein, il se fait la réflexion : "J’aurais pris tous les transports sauf le bateau, et pourtant, j’ai bien ramé…"
Rappel: Le Papier fait le tour de France c'est un carnet voyageur qui se ballade entre les mains des Urbans Sketchers français. A travers leur regard créatif, ils dessinent sur notre carnet de croquis le "Mobilier Urbain", thème qui a été choisi en collaboration avec ce collectif !
Le résultat ? Une fresque urbaine à ne pas manquer !




Avant d'être chargée de communication pour Le Papier, j'ai été stagiaire. Je venais de rentrer en master 1 et je voulais avoir une expérience dans la communication sur internet. Adepte depuis toujours de papeterie, j'ai sauté sur l'occasion quand j'ai vu passer l'annonce diffusée par Le Papier fait de la Résistance. Après un entretien réussi, j'ai eu l'appel de Nicolas Guillemot qui m'invitait à commencer mon stage dès le lundi suivant.
J'étais très impatiente de commencer, mais ma nature un peu timide appréhendait beaucoup ce premier jour de travail dans les bureaux du Papier avec Nicolas.
Le premier jour du stage arrive enfin. Je me souviens être arrivée vers 8h30, j'attends en traînant sur Internet jusqu'à ce que Nicolas arrive.
Et là. Là, j'ai su que le stage allait bien se passer. Je vois Nicolas qui passe la porte… ROUGE TOMATE. Un ÉNORME coup de soleil sur tout le visage, avec des endroits qui pelaient et la peau aussi rouge que notre carnet Rouge Révolution.. Il me regarde et me lance "Ne me juge pas... s'il te plait.". Je réprime un fou rire et essaie de répondre normalement "Non non mais ça arrive à tout le monde".
Crédibilité du dirigeant du Papier : 0
Bref, credo du Papier : soyons sérieux mais ne nous prenons pas au sérieux !